Une lutte agronomique préventive permet de retarder l’apparition du bioagresseur en limitant sa survie, sa propagation dans la parcelle, ainsi que la contamination à d’autres parcelles.
Identifier le risque historique
L’apparition et le développement de chaque bioagresseur dépend de différents facteurs :
- l’historique parcellaire, déterminant surtout pour les ravageurs souterrains ;
- les conditions climatiques : zones à risque régional mais aussi le climat particulier de chaque parcelle ;
- les pratiques culturales : rotations, assolements, fertilisation…
- les facteurs parcellaires : type de sol, proximité avec des haies…
Mettre en oeuvre une lutte agronomique préventive
Traitements de semences conseillés pour 2019
Dans le cadre de la réglementation en vigueur (loi n° 2016-1087), l’usage des néonicotinoïdes est désormais interdit, en France, hors dérogation. En 2019, les graines de betteraves ne sont plus enrobées d'une protection contre les pucerons vecteurs de la jaunisse.
- Standard : aucun traitement insecticide
- Enrobage Force 8* : 8 grammes de téfluthrine par unité de semences contre les ravageurs souterrains
Si le risque d’infestation de ravageurs souterrains est fort et insuffisamment contrôlable par les 8 grammes de téfluthrine en traitement de semences, une protection complémentaire pourra être utilisée avec du Force 1,5 G* en microgranulés (1,5 % de téfluthrine) à 7 kg/ha. L’homologation du produit est de 10 kg/ha avec un Dispositif Végétalisé Permanent (DVP) de 20 mètres (ne pas utiliser de diffuseur).
Remarque : les semences de report de l’année 2018 à base de néonicotinoïdes (Imprimo ou Cruiser SB) n’ont plus le droit
d’être semées en 2019.
*Ces produits utilisés sur betteraves industrielles doivent être incorporés dans le sol à une profondeur de 2,5 cm minimum.